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Le film, Les Garçons et Guillaume à table, est une histoire de l'avènement de la majorité, une comédie pour les GLBTQ+, un théâtre dans un film avec les techniques cinématographiques extraordinaires. Mais en bas de cette liste, à la base, c’est une œuvre autobiographique du sujet Guillaume Gallienne. L’autobiographie est un genre du dix-huitième siècle, l’âge de raison qui est témoin de la naissance du modèle littéraire de l’individu souverain qui peut se déterminer. Ensuite, jusqu’au vingtième siècle, le mythe de l’individu souverain venait à faillir. L’essai déterminant de Roland Barthes, « La Mort de l’Auteur », a proclamé l’échec de l’homme à déterminer “La” vérité de sa propre vie. Même si Barthes a encore écrit sa propre autobiographie intitulée, Roland Barthes par Roland Barthes, ce livre a créé quelques choses différentes en rendant explicite la puissance du narrateur et créant ainsi une distance entre l’auteur et le narrateur, et donc entre les faits, la vérité et la fiction. Les fragments de la forme, l’usages alternatifs des « il » « R.B » et « je » , tout cela nous fait réfléchir aux questions : qui est le personnage ici ? Qu’est-ce que le narrateur ? De quoi parle-t-il, d’un souvenir, d’un rêve, d’un sentiment, ou d’un fait simple ? À qui parle-t-il, à sa mère, à son audience, à d’autres relations, à un objet d’amour ? Un film au vingt et unième siècle, cette autobiographie par Guillaume Gallienne n’approche pas de problèmes du genre ni directement ni de la même manière. Mais le film crée une autobiographie encore plus complexe et versatile. En utilisant ingénieusement le média unique du cinéma et en particulier en mettant un auto-humoriste du théâtre à l'écran, le film différencie le personnage, et le réalisateur (l’auteur) et nous situe dans une multiplicité de voix par l’identité même de Guillaume Gallienne. À traversé le jeu et le mise-en-scène, Gallienne réussit s’exprime sincèrement tandis qu’il évite de faillir « La » vérité caractéristique du genre de l’autobiographie. Nous étudierons tout d’abord la rupture saillante au milieu du film. Nous expliquerons que, à l'opposé d’un récit cohérent commun pour une histoire autobiographique, la rupture nous montre que le réalisateur-auteur n’essaie pas de fabriquer “La” vérité de son propre histoire. Nous nous concentrons ensuite sur la structure de la rupture. Comparant cette rupture avec celle en l’autobiographie de Barthes, nous pourrons faire la différence entre l’histoire d’enfance et l’histoire de l'âge adulte et expliquer comment les postures différentes du narrateur exercent une influence énorme sur la manière dont il dit sa vérité de son histoire.
D’abord, regardant ce film, nous remarquons un coup de tour inexpliqué au milieu, même si l’histoire semble en générale cohérente. Bien sûr, nous pouvons dire que c’est une historie de l’auteur Guillaume qui s’est identifié comme une fille devient se rendre compte de sa masculinité en surmonter sa peur de cela. Nous pouvons dire encore que son grandissement est contrarié par suite de sa soumission et son identification à l’autorité de sa mère. Pourtant, il y a une rupture saillante inexpliquée quand l’histoire passe de l'enfance à l'âge plus adulte. Quand sa mère lui a dit « il y a le plein qui vit très heureux » et Guillaume prend conscience que sa mère ne le voit pas comme une fille, l’humoriste Guillaume Gallienne au scène présente la déception du personnage Guillaume, avant qu’il fait un tour brusque au sujet du service militaire, disant que « Si je ne suis pas vraiment une fille, ça va dire que… ça va dire que je vais devoir faire mon service militaire ! » Nous nous attendons à ce que l’humoriste nous parle de toute l’implication de cette séquence, de la psychologie de Guillaume, mais il ne lui parle que le service miliaire, un sujet apparemment hors de propos.
Cette transition, ou le manque de transition, n’est pas une faute du scénario qu'une faute du genre autobiographie, qui exige l’auteur d’expliquer toutes ses histoires en cohérence, supposant qu’il a raison tout le temps. Le sujet au service militaire ne sert pas comme une transition naturelle du récit, mais il sert parfaitement comme une transition théâtrale. Ce mouvement dépasse la prévision des spectateurs et évite d’aborder immédiatement le choc d’apprendre que sa mère le considère comme un garçon, ce qui contourne le piège d’autobiographie que l’auteur essaie toujours d’offrir des raisons suffisantes pour son passé. Imaginons que Guillaume continuerait, « si je ne suis pas vraiment une fille, ça va dire que … Ça va dire que ma mère m’a menti ! Ça va dire que Jeremy ne m’a n'aime pas pour que je ne sois pas une fille ? Mais je suis une bonne fille pour tout le monde toujours… Je ne crois pas. Je suis étonné. Et en fin, je me trouve aux thérapies… » Comme ca, tout irait mal parce que l’auteur prendrait le récit et le personnage dans l’histoire, le jeune Guillaume devient juste une marionnette, dont les émotions sont ajoutées artificiellement. Le réalisateur Gallienne dit à la presse que « sans compter que cette quête d’épanouissement aurait pu être une tragédie. Heureusement, .. Elle est devenue drôle. » Mettant le séquence comique du service militaire en ne suivant pas de logique linéaire de récit, mais en simplement jouant un saut de parole est un geste autobiographique imprévu et cependant spontané, comme si quelqu’un passionné de parler de lui et sa vie tape sur la tête, « ah, une autre chose intéressante là-bas » , et change le sujet soudainement. Nous savons que nous le connaîtrons plus et nous voulons le connaître plus que quelqu’un qui efforce de nous donner la vérité de sa vie.
De plus, nous verrons aussi que la rupture sépare ce film en deux parties. Avant cela, Guillaume raconte des histoires d’enfance. Guillaume l’acteur joue lui-même, mais l’enfant autrefois. Ensuite, Guillaume fait toutes les thérapies pour se confronter sa masculinité et en fin gagne la confiance et l’amour. Il semble que l’enfance, ou l’innocence, est terminée tout à coup, et Guillaume Gallienne vive depuis la rupture comme un adulte individuel. En fait, le personnage de mère, toujours présente dans la première partie, n’apparaît pas vers le personnage de Guillaume sauf comme une figure imaginaire dans la deuxième partie jusqu’à la fin où Guillaume fait la confession à elle. Il est intéressant que cette division se trouve aussi dans l’autobiographie de Barthes, dans laquelle Barthes met aussi deux parties, une des images de sa jeunesse (par lui, même s’il y a plein de l’âge adulte) et une des textes littéraires de sa vie adulte. Selon Barthes, « l'imaginaire d'images sera donc arrêté à l'entrée dans la vie productive. » (6) C’est-à-dire, pour l’enfance sans travail, il n’y a que l’imaginaire de la vie. Nous aimons toute la mémoire d’enfance, mais le mémoire d’enfance est la mémoire d’autre personnage qui n’est plus nous-même. C’est la raison pour laquelle Barthes a refusé d’écrire sur ses souvenirs d’enfance : il croit qu’ils n’iraient pas vrai, et il a opté plutôt pour les images qui sont les objets lié au corps de l’auteur, avant qu’il retourne à l'écriture pour se présenter parce que l’écriture était son produit de travail.
Au cas du Guillaume Gallienne, il semble que tout le film se délivre d’une façon, et néanmoins la même façon a les sens différentes pour les deux parties de récit parce que le narrateur a les relations différentes à ce deux parties. Dans la première partie, l’humoriste Guillaume Gallienne s'incarne en le jeune Guillaume. Il traverse librement dans les scènes d’enfance ou de la jeunesse. Quand l’humoriste dit « Maman » (au bout du film) il le dit comme Guillaume l’enfant dans l’histoire. Le montage alterné entre la scène du théâtre et les scènes d’histoires indique l’humoriste sur scène mais il ne l’abat pas le mur entre le théâtre et les scenes réalistes. C’est le jeu qui sauve l’histoire d’enfance dont Barthes avait peur d'écrire directement. Nous percevons que Guillaume Gallienne l’acteur est trop vieille pour le personnage de jeune Guillaume, et qu'il est aussi déplacé qu’il joue la mère. Cependant, le travesti et le déplacement d’âge rendent le jeu lui-même notable. « À la recherche des émotions qui l’ont façonné » Gallienne dit à la presse, « on ne parle que de la sincérité des acteurs, même chez les plus faux… » C'est à travers le jeu que Guillaume Gallienne se présente sincèrement, via son corps. En revanche, dans la deuxième partie, nous commençons à remarquer le changement de l’identité de l’acteur avec le personnage. Dans la deuxième partie, l’histoire passe à l’age adulte, et par conséquent, le spectacle, le jeu, le film, tous deviennent son travail, comme l’écrire pour Barthes, ce travail de l’interprétation du son passé, ce qui l’habilite à raconter « sa » vérité de sa vie. Avant, dan la première partie, l’humoriste est l’acteur jouant le personnage Guillaume. Bien au contraire, jusqu’à la fin, Guillaume le personnage devient le même que Guillaume l’humoriste. Dans la deuxième partie, Guillaume grandit et devient lui-même maintenant — un humoriste, un acteur. Quand il dit tous les « j’ai envie de dire que…» pour sa mère à la fin, il ne joue plus que dit quelque chose que Guillaume Gallienne la personne réal a envie de dire. Quand il joue le personnage qui est lui-même, il ne le jeu plus. Il agit étant lui-même. Cette identité, qui ne se trouve pas dans le genre autobiographie ordinaire, est la réussite de cet œuvre autobiographique, de cette histoire de Guillaume Gallienne par Guillaume Gallienne.
« Ce film ne dit évidemment pas «La» vérité mais la mienne. C’est mon histoire. L’histoire subjective d’un acteur » ce que Gallienne dit à la presse et ce qui récapitule les idées dans cette analyse. Il se rend compte qu’il vaut mieux ne pas d’essayer de fabriquer et imposer une vérité absolue pour ses histoires. Il sait que ça va bien si son récit n’est pas cohérent parce que la vie n’est pas cohérente aussi. De plus, c’est une autobiographie dont le personnage est un maître du théâtre et du film. Il ne raconte juste pas ses histoires, mais il se présente en les racontant. Le personnage existe dans l’histoire et dan le moyen duquel l’histoire est racontée. C’est la raison pour laquelle cette autobiographie est unique et magistrale.
圭洛姆·加里尼编导并主演的《妈妈要我爱男人》(又译《男孩们和吉约姆》2013年),一部典型的法国无厘头喜剧,从舞台剧改编而来。法国很会来这一套,不但捉弄别人,也善于自嘲。只是这次玩的有点让人不省心,事关性别认同和个人福祉。
吉翁从小就被妈妈和家人当成女孩来养。吉翁自己也颇为得意。他总是有意无意模仿妈妈的言行举止,单从声音上,家人都听不出谁是谁。
渐长后,在男生学校,吉翁却遭到白眼和挤兑,这扮女的日子并不好过。走到哪都会被人怼。而妈妈却不会让吉翁省心,她总是鼓动他主动与男生交朋友。说白了,就是让他去与男生谈情说爱。可他不敢。求诊心理咨询,终也是抺去点泥尘而已。
直到有一天,他遇到了漂亮女孩艾苿汀后,他才恍然开悟,原来我是爱女人的。他向妈妈坦白,说想写这么一个舞台剧,却不被妈妈待见,他只得付诸行动。在舞台上他深情地演绎着他的真实身份。这才让妈妈从固执的迷梦中醒悟。
最后,妈妈留下贺卡“妈妈祝福你与艾苿汀的爱情”。
生活中,不乏这样的想当然和误会,娘炮大多不是天生的,多是后天爹娘误导的。影片在提供笑料之余,无疑在提醒人们:了解真实的自己,远比别人认为的更重要。
2014、11、2
1、故事最有趣的一點,就是,觀眾看到的是「感性男人」的表象,而就主角的認知中,在成年前,認為自己的本質是女孩。有個關鍵的場景,即在經歷了戀愛的失敗後,母親給主角一個說白了的建議:去找同性戀戀愛,你就不會受傷。正是此刻,主角心中充滿了困惑:我是您的女兒,我愛上男人,我是異性戀!(此刻,愛男人絕無歧義的,身分才是重點)
2、我認為,以「刻板印象」為開頭,以「妥協」為結尾,這是一個隱藏在歡笑中的悲劇。電影中的社會對男主角過度感性的一面進行了一連串的「矯正」:父親的斥責、兄長的嘲弄、丟入男孩子堆中長大、以基督教教義開示(寄宿學校熄燈後,我們看見背景是一個十字架)、藥物控制、心理治療……,最後,男主角遁入一個虛擬而安全的世界——戲劇中,宣稱他符合社會的要求,決定當個男孩(他說:我不能哭,因為男兒有淚不輕彈),決定當異性戀(和一個可疑的女性人物結婚)。當然,這不是Guillaume Gallienne的本意。該隱的封印(Raising Cain: Protecting the Emotional Life of Boys,1999)第一章、男孩與其內在生活的疏離:
雖然說近年來「新好男人」的呼聲逐漸興起,「感性男人」的時代似乎來臨,但事實上,男性的刻板印象仍無所不在。過去,男孩們模仿約翰韋恩或是詹姆士狄恩,今日男孩仍然看著電視上、電影上、電腦遊戲中所呈現的剛毅、暴力或擁有超能力的誇大男性形象。媒體將暴力職業摔角手捧成模範角色、曲棍球手準備隨時挑釁、丟擲球棒、痛擊對手,……到處都有憤怒、嗑藥與厭女症的搖滾明星。……我們的文化加重了男性所擁有的特質,包括體力、粗魯、好奇與行動取向,使他們對於男人身分的認同產生扭曲,對男子氣概作出具懲罰性而危險的定義。……不論這些男孩的種族、膚色、住家區域或是經濟狀況為何,這種「心靈的符咒」都會對男孩們造成困擾。大眾文化對男孩生活扮演著破壞的角色,但男孩們所受的錯誤情感教育,卻早在他們接觸大眾文化之前就已經開始了,而且大部分發生在家裡。圍繞著男孩身邊大部分的成人,如父母、教師、長輩等,教育著男孩如何與世界及其他人相處;然而當我們自以為在教導時,我們表現出的行為卻是相反的,甚至殘害他們的情緒潛能;當我們回應或者教導男孩們回應他人時,性別的刻板印象無所不在。……當男孩表現出普通程度的憤怒、激烈反應、武斷或沉默時,這些行為是被接受的。反之,一旦男孩表現出一般程度的恐懼、焦慮或是悲傷時,大家會認為這類情緒的反應應該是女性才具備的特質,因此,周圍的人會對男孩說:這是不正常的。
3、宏大的主題,輕巧的處理。一、在自我探尋和確立的過程中,主角承受巨大的刻板印象而來的壓力,這一分壓力,Guillaume Gallienne甚至表現在眼皮眨動上:在軍醫處如同嚴刑拷打的問診時。二、形象充分的變形,童年時期的回憶由成人飾演,吻合喜劇基調。
4、電影片名Les Garçons et Guillaume, à table!(男孩們和吉翁,上餐桌吃飯了!)原文直譯是最優秀的,美國與台灣的翻譯無法表現出其美妙之處。結尾的「女孩們和吉翁,上餐桌吃飯了」,更將性別流動表現得十分自由。
5、結尾有一個很特別的地方,當主角告知母親他將迎娶Amandine,媽嗎問了:誰?這時,我想起電影開頭,主角問母親記不記得他的初戀Anne,母親說:「他」最近如何?而這一切,又不過是戲台上的一齣戲。究竟男主角自稱他是異性戀是真的嗎?回顧他的兒時志願是當記者,最後卻成為演員,這樣的轉變意味什麼?
6、與女性有性體驗的姑姑結婚了,相較於與男性有情感體驗的男主角結婚,更易令大眾接受。有趣!
今年看过的最好的喜剧。娘炮的男主一直被母亲当姑娘养,直到遇到真爱,才认清了自己的性别。而母亲的举动纯粹是对儿子爱的占有。结尾笑中戳泪点,身边的法国老奶奶一路笑到最后,忍不住哭出来。男主神诠释男主和母亲两个角色,个人觉得母亲比娘炮更天衣无缝。
这货是YSL的攻君我不说你们几个认得出来!他2005年跟现任太太结婚我不说你们几个能想到他不是弯的!这是人亲身经历。在青春期之前一直坚信自己是女孩。但又不是真的性别错位,只是为了讨妈妈欢心。世界之大!读得一口好audiobook,改得一手好剧本,做导演处理段子也不落俗。这是真·天才。
一般吧
主演的个人魅力大于电影,笑点不断抛掷到最后就开始审美疲劳了,像听几千只鸭子从头叫到尾。突然好怀念默片时代的肢体喜剧啊...
3.5
一直在出戏。。
学了半年的法语居然还能听懂好多。一个被认为是gay的直男重新爱上女人的心路历程,舞台和现实促成一出结构漂亮的小品,吉约姆无论演伪gay还是女人还是戏剧舞台上的monologue都超棒
喜欢!看了好一阵子才发现男主的妈妈竟然是男主角男扮女装演的,最后终于换回母亲的真身出镜,说明男主愿意敞开胸怀去面对这段母子关系的畸形!具有雌性妩媚肢体语言却性格雄性化的妈妈和被教导要女性化的直男儿子,两个角色一个演员,Guillaume集演编导一身,太有才了!故事除了结尾略硬其他都很好
【C+】从表现形式到表演都充满了新导演想在处女作里展现才华的炫技欲,过头了
文艺片,喜剧部分有点难懂,音乐挺不错
There you have it: homosexuality is not nurtured. "Les filles et guillaume à table!" Sometimes all you need is a different context.
这其实是在剖析女性,作品不错,演技也不错!
好好笑,好笑之后,不由想到当腐女一代开始当妈的时候。。。
反向出柜的青春片,性取向不是被洗脑去尝试或直或弯想变就变的,这样的创意很神奇,更神奇的是,这算是圭洛姆·加里尼的亲身经历。故事的细节很扎实,插叙的结构和很冷很无奈的笑点让那些青春片的俗套桥段镀了一层金。一个男孩最好的朋友是他老妈,每当这时候问题就来了。★★★★
果然很法式,創意挺好,但情節嘛嘛吧.. OST好!
最后突然就升华了!而且,这片完全是导演自编自导且一人分饰男女主角!屌爆!PS:外婆过去是个大美女!
从“男孩们和吉约姆”到“女孩们和吉约姆”,一个男孩经历欣赏女性、模仿女性、成为女性后,决定深爱女性,一份绝佳的剖析性别蓝本,一场大胆而温馨的冒险。“我决定写一部戏剧,关于一个男孩学着接受他是异性恋,在一个提前假定他是同性恋的家庭。”
很久没有看了二十多分钟就关掉的电影。
主角太丑了,要是换个演员也许更好看,法式幽默除了好笑以外都没啥内涵,结尾直得太突兀了
@插队巴黎 看了这不?蛮好玩的。