演导俱佳的法国影帝马修亚玛希,继首次拿下凯萨奖影帝奖座的《国王与皇后》,再次和法国名导阿诺戴普勒尚合作《追忆灿烂年华》,饰演人类学家保罗,回忆自己从童年至青年的青春往事。深受楚浮影响的导演阿诺戴普勒尚,以丰富多变的场面调度,带着优雅的法式情怀,深入男女主角缠绵却感伤的爱情,宛如法国新浪潮还魂再现。
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D’être un voyeur du film
La plupart des films sont réalisés par des milliers d'images, des séries de sons et avec le montage du réalisateur, une histoire complète est présentée devant nous. Les spectateurs aiment bien regarder les films, donc il doit exister une raison pour laquelle le film semble si attrayant pour les spectateurs. En regardant le film d'Arnaud Desplechin, le film me donne plus de sentiment d'être un voyeur. Cela soulève la question que nous allons traiter: quelles composantes du film «Trois souvenirs de ma jeunesse» rendent l'expérience de vision plus voyeuriste?
L’introduction:
Comme précisé clairement dans le titre du film, c'est un film sur la vie d'un homme, trois souvenirs de sa jeunesse. Le film est divisé en trois étapes consécutives, mais chaque section ne partage pas la même longueur. Le premier morceau «l'enfance» et le deuxième morceau «Russie» réunis ne disposent que d'environ une demi-heure. Néanmoins, le troisième morceau sur son premier amour "Esther" est autour de 80 minutes. De la longueur des trois sections, la distribution du temps de ce film est très inégale. Mais du point de vue de souvenir lui-même, telle répartition est plus réaliste. La longueur des sections coïncide avec la narration, qui a une tension progressive.
Les deux premières parties donnent quelques informations basiques sur le personnage, Paul Dédalus. Le premier est le plus bref épisode, Enfance, qui parvient à résumer les années turbulentes de Paul Dédalus, dominées par une mère névrotique dont le suicide entraîne son père dans une dépression sans fin. Alors que son enfance sonne comme le début d'un drame familial, en fait elle est en contraste net avec la deuxième partie de la Russie, qui se sent plus comme un thriller d'espionnage. Comme un adolescent, Paul et son ami Mark passent de l'argent et des documents à des Juifs en Russie pendant leur voyage à Minsk. En fin de compte, la troisième partie, Esther qui est le nom du premier et le plus sincère amour de Paul, compromettant un mélange de longs regards, des dialogues, et échange de longues lettres d'amour. Jean Pierre a dit que, “La longueur du temps dépend, non pas du nombre des actions, mais du nombre des sentiments que nous avons : sentiments d'effort, de fatigue, de terminaison, de joie, de tristesse. C'est le nombre des sentiments qui fait varier le temps. ” (Janet, p53) dans “L’évolution de la mémoire et la motion du temps”. Cette citation prouve que, pour Paul, sa troisième souvenir est la plus sentimentale et la plus émotionnelle.
L'idée d'être un "voyeur":
Regarder un film, ça me donne l'impression d'être un voyeur, et il contribue à définir la notion de voyeurisme comme un «échange» entre l'écran et le spectateur. Le plaisir ici est privilégié comme un facteur crucial, qui se produit dans la rencontre avec une œuvre cinématographique. Tout en regardant le film avec la mise en place, l’expérience rend facile de se substituer du spectateur à la caméra. Prenant le nouvel objectif de la caméra, le spectateur suit de près les personnages. Certainement, il y a le plaisir de regarder la vie des autres à une distance rapprochée, et le seule vide entre la vie du personnage et le public est le grand écran. Le plaisir est maximisé dans ce cas, car plus que simplement viser à satisfaire la curiosité du spectateur, le film possède aussi un plaisir esthétique, avec le montage du film.
Dans le film, le “voyeur” a deux niveaux de compréhension. Le premier niveau est que c'est un désir psychologique humain. Chacun a un aperçu, chacun veut espionner la vie des autres, psychologiquement, pour obtenir un certain degré de satisfaction. Deuxièmement, le “voyeur” est aussi le mécanisme de formation du film. En laissant le spectateur "fouiner" dans les histoires qui se produisent dans la vie des autres, il contribue à satisfaire la curiosité du spectateur, donc le film peut donner au public une expérience de visionnement plus forte.
Le titre:
Le titre du film «Trois souvenirs de ma jeunesse» semble le nom d'une autobiographie. Le titre crée aussi un sentiment d'allusion et d'invitation. En regardant juste le titre, je sens l'intention du directeur qu'il offre au public une occasion de voir la vie de quelqu'un de la première personne aux spectateurs. Le nom du film est plus comme le nom d'un des romans autobiographiques, et à l'intérieur il y a quatre sous-titres: Enfance, Russie, Esther, et épilogue. Cela rend les spectateurs se sentir plus comme lire un roman. Donc le film «Trois souvenirs de ma jeunesse» est visible et lisible en même temps.
Le “ iris shot”:
Vers 03:55, c'est le premier "iris shot". Après la scène avec sa mère, Paul a décidé de se déplacer à la maison de sa tante. La caméra est ronde et les environs sont très sombres sauf que le centre est lumineux. Le spectateur est seulement capable de voir la partie lumineuse. Paul frappe à la porte, la caméra est placée à l'intérieur de la maison, et nous pouvons voir le dos de sa tante marchant vers la porte. Après que sa tante ouvre la porte, la caméra passe entre Paul et sa tante, elle crée le lien fort entre les deux personnages, puis Paul entre à la maison, marchant vers la caméra. De plus en plus près de la caméra, mais l'image suivante est une view de la caméra complète.
vers 5:25, le deuxième “ iris shot”.Celui-ci est relativement court. La durée n'est que de 2 secondes.La caméra se concentre sur le profil de Paul. Vers 14:48, cette foi la caméra capture une série d’action. Paul met le petit chapeau sur sa tête et entre dans un rituel religieux.
L’iris shot apparaît aléatoirement. Le degré certain de hasard suggère que la prévalence de cette caméra. De temps en temps, il peut choisir le moment d’apparaître. Le plus important est la configuration de l’iris shot, c’est ce qui rend l’experience de vision plus voyeuriste. Sur le grand écran, ces séquences crée le sentiment de regarder la vie de Paul d’un trous de serrure ou d’un telescope. Le cercle sur le grand écran est le trou du voyeur.
Quatrième mur:
Selon Brecht la définition du quatrième mur est qu'il faut «abandonner la notion de quatrième mur, ce mur fictif qui sépare la scène de la salle et crée l’illusion que le processus représenté se déroule dans la réalité, hors de la présence du public.»(Berg) Vers 1:45:34, les personnages lisent les lettres à voix haute et regardent à la caméra. Quand Esther regarde la caméra et commence de lire les lettres, la frontière entre le monde diégétique et le monde extra-diégétique, commence à s'effondrer. Ce qui est une étape qui crée un sentiment de familiarité entre le spectateur et l'actrice. Quand Esther regarde la caméra, les spectateurs ont le sentiment qu'elle est debout juste en face de nous.
Dans ce cas, le regard à la caméra soulève également le niveau de voyeurisme.Les lettres sont seulement entre Paul et Esther, ils sont les deux seuls receveurs et expéditeurs. Logiquement, personne d'autre ne serait capable de le voir, de ne pas même mentionner entendre Esther le lit à haute voix.En regardant Esther lire les lettres donnera au spectateur le sens du voyeur dépasse la capacité normale. Le “fouiner” est profondément dans les pensées intérieures des personnages.
Donc qui est le voyeur?
Dans ce cas, il est très spécial, le spectateur n'est pas seul. Le spectateur est avec le personnage principal, Paul.Comme il s'agit d'un film sur les souvenirs de Paul, sa présence dans le film est la chose la plus importante. En regardant le film, le spectateur peut avoir l'idée que nous sommes le voyeur, nous observons la vie de Paul. Néanmoins, la mise en place de ce film garantit que nous ne sommes pas le seul voyeur, le film commence avec le flash-back de Paul.Avec les questions de l'officier du renseignement, Paul commence à penser à son passé, et il a aussi une grande curiosité au sujet de sa vie, il veut voir ce qu'il a fait. Il y a beaucoup de moments intimes que Paul et Esther sont les seuls témoins. Et dans ce cas, la situation améliore les spectateurs de voyeur de la vie de Paul à voyeur de son esprit.
La narration:
Pierre Janet a dit que, “ Ce qui a créé l’humanité, c’est la narration.”L'humanité doit être universelle. Le film est Paul et ses souvenirs de sa jeunesse, donc en conséquence, la mémoire est cohérente. Cependant, il y a encore la narration, elle est extradiégétique. Comme un voyeur, accompagner avec la narration, nous savons plus que les personnages. Ils vivent dans leur présent, qui est le passé dans notre monde diegétique. La narration donne l’aspect humanité dans le film, chaque fois, Paul commence avec “Je me souviens”, C’est la clé de la mémoire, le voix est rationnel que Paul est un adulte. Il est capable de faire face à son passé avec une vision plus subjective.
Conclusion:
Du titre, l’iris shot, la quatrième mur, et la narration du film «Trois souvenirs de ma jeunesse» rendent l'expérience de vision plus voyeuriste. Le film est vraiment une pièce d'art faite par les réalisateurs. Ils utilisent différentes techniques filmiques pour créer les effets sensationnels, les logiques et les images artistiques. Chaque partie du film a une grande influence sur les résultats, tout comme les iris shot dans le film «Trois souvenirs de ma jeunesse».Dans ce cas, le désir d'un spectateur de devenir un voyeur est à cause de l'attrait du film lui-même. Être un voyeur de l'identité en tant que le spectateur est un excellent complément aux réalisateurs.
从开篇的身份危机至结尾处生命存在的确立是三段控制与逃避的青春往事,亲人朋友恋人还有那位“同名”的陌生人交织在主人翁权力话语之中。
保罗童年异化的母爱与缺席的父亲在姑奶奶哪里得到替代,使他伊始遍充满冒险(抛弃)精神与对权力(与知识权力)的敏锐,他的人类学家的身份更是一种客体化人类本身脱离和逃避(背景叙事中也不断重复着苏联的解体)。
影片的大部分篇幅则留给了恋人艾斯特,或许看着柏林墙倒塌闷闷不乐的保罗之时已经宣告了这段感情的悲惨结局了,挨了顿打后的保罗轻易的将艾斯特视为自己的所有物,甚至“爱人高于生命”判断也是他自己下的。占领控制权的艾斯特最终还是倾倒了,多疑、焦虑怎不让人想起保罗曾经的精神病母亲,当女性放弃身体自我权时,一切便即将结束…
十几年过去保罗重新拾起这段他称作柏拉图式的恋情,将愤怒和懊悔发泄到曾经的情敌身上时,他一点没变,就好似在博物馆欣赏那副他喜欢的意大利风景画时一样——那片废墟的美。当保罗捡起迎面吹来的希腊语《柏拉图》,我想至少他的追忆最终找到了彼此存在的印记吧。
作者:方汉君
阿诺·德里普斯钦的《对青春的三段回忆》(2015),名头响过一阵,但随之似乎又销声匿迹。
马修·阿马立克出演的人类学家保罗·达勒修,也算是卖力,贯穿始终而了无过程,因为过程要留给“他”青春的光景。从鸡零狗碎走向完整,再从完整走向零碎,絮叨不尽,乃至后面话唠的爱情,反反复复,总是无法保鲜,一转身就会变脸,一不快,就会搞翻天,与其说显现青春的热力和躁动,不如说突现了法兰西疾风般的浪漫特质。
所谓对青春的三段回忆,长短不一,并非均匀布局。第一段,三兄妹的母亲,在保罗11岁时自杀,这个篇幅最短。由此,三兄妹跟奶奶更亲密,悄悄话都跟奶奶诉说。身为销售员的父亲,则自我拘役般沉默过活,没有再续弦。童年的阴影如影随行,这自会影响着保罗之后对女生的态度,既犹疑、疏离,又恋母式的依恋及不安。
第二段,回国的保罗,终于向官员吐露内心秘密。1987年,与同学马克前往苏联的明斯克游学,因马克是犹太人,跟以色列特工合作,需解救当地一名犹太学者,保罗自告奋勇,让他们替换了他的护照身份,并让马克对他“拳脚相加”,向苏联警方谎称在博物馆遭到了歹徒袭击,护照及钱物悉数被抢,如愿帮助了犹太人逃往以色列。
这段影片的色调清冷,节奏紧张,意外和悬念,也足够惊悚。那个顶替他身份的犹太人后来生活于墨尔本,当然也死于那里。这一起无妄的政治冒险,只是青春荷尔蒙的作怪,并非保罗实质性的政治理念,或者干脆说就是凑热闹一下,反正年轻就是有折腾的资本,好在没被苏联克格勃抓到把柄,算是侥幸逃过一劫。
而爱情才是影片的真正主宰,如果前两段只是热身铺垫,那最后一段保罗与埃斯特的离合,即是片中最显“新浪潮”特质的篇章。导演声称是特吕福的崇拜者,从中可看出《祖与占》的影子,至少有致敬之意。爱情很好玩,也很受伤。影片中的爱情,更像是一种了无尽头的诉说,而非简约的递进。追忆远逝的青春,皆与爱情相关。青春的本质即是躁动的激荡。
19岁的保罗认识了16岁的艾斯特,爱得如炽如烈。这时的保罗罹患过突发性抑郁症,住过三个月的院。出来后,爱上了亮丽清爽的艾斯特,但艾斯特脆弱多变。保罗去巴黎上大学,跟随贝宁黑人著名女教授贝昂赞研究人类学,算是下了苦功,他只能天天给远在鲁贝的艾斯特写信。
那几年,俩人的这种热恋和等待,只能用文字传递肿胀的思念,见面如山洪爆发的激悦关系,总会在匆匆而逝后,徘徊又失落,甚至歇斯底里愤怒。艾斯特跟好友让皮埃尔给保罗送行,火车远去,伤心难过之余,她只得依偎在皮埃尔怀里,就是如此般分分合合。
艾斯特高考后就在当地上大学,他们一起坐火车到巴黎,看画展,保罗给她诠释画中的爱情,埃菲尔铁塔见证了他们的爱情,但那又怎样,皆匆匆而逝。直到后来尚还在读博士的保罗,因为倾心于研究,不得不远赴塔吉克斯坦的杜尚别,这时的艾斯特忍受不了孤独,又提出了分手,后来便消失于保罗的视野与书信中。
尾声集聚了主人公积蓄的感情大爆发,便觉得顺理成章。重返巴黎后的保罗形单影只,意外地看到了让皮埃罗和他的妻子,老友相见,前往咖啡厅倾谈中。看到皮埃尔现在如此幸福,保罗终于歇斯底里,他指责皮埃尔抢他的艾斯特,斥责他不负责任,咆哮着“你们都偷走了我的艾斯特!”。好像是在说道别人,想必也是他对于这远去爱情的一种自责与愧疚。
当然,这场景搞得对方很难堪,毕竟其妻就在侧。
其实无法自制的艾斯特,孤傲而恐惧,如同她自己说的“你知道我爱你,但你遥不可及”。这才是他们的爱情无法善始善终的根源所在。艾斯特忍受不了哪怕是丁点儿时间的分离,一个特别容易尖叫和惧怕孤单的女生,怨不得别人。
一句话,艾斯特一旦回到孤独,就无以开解。孤单,对于她来说,如同倒立的尖刃,让她芒刺在背,不得安身,她不得不找人晃荡,虽然那不是爱,因为她的确爱着保罗。
同样脆弱的保罗只能找外因,而不能从自身的弱点剖析,他自己途中也游离过,比如跟比他大几岁的学姐吉尔伯特,二人的如潮水般的情事,来得快去得也快,只是艾斯特不知罢了。他的弟妹都不喜欢艾斯特,刚谈恋爱时,艾斯特的前男友找来几个小伙前来报复,打得保罗鼻青脸肿,弟妹俩倒若无其事的看笑话。
艾斯特融入不了保罗的家庭。保罗的妹妹也很自卑,跟父亲说我是不是很丑,为什么没有男生找我。弟弟差点被阿拉伯人骗,无厘头的买来手枪,保罗发现后退还掉。这特殊家庭的关系,构成了法国八十年代青春混合不清的本质,也是他们的青春如怪神乱入的鬼马。巴黎街头或者说法国遍地都是阿拉伯人,从此片中找到了存在的由来和延续。
后来,保罗前往奶奶坟墓前祭拜,转身看到了老太跟他说话,前面的父亲同时在祭祀保罗的母亲,这生死的龃龉,让人有着难以咀嚼的滋味。影片第三段,时有这对恋人对着镜头的倾诉衷肠,这种直接的运用,想来也是够大胆,的确冒着被批的风险。后来,“恺撒奖”提名十余项,终无斩获,是否与这种直接有关,倒不一定,但这种戈达尔式的镜语,已无新意,反而成了一种赘余。
看看保罗的眼睛,即可了然影片的空响回声。在他对皮埃尔发了一通脾气出来时,疾风劲吹,走到桥上,天空飘飞着信片,那是他与艾斯特那几年通信的信笺,也是他俩爱情的灿烂时光,但随风飘失了,不会回返。人类学家的身份只是虚饰,甚至是一种嘲讽。此刻的保罗不但是孤独的,也是虚弱的。他只能依靠幻想来寄托虚无飘渺的情感。
人,一旦祛除外在身份,还原为一个真正本源上的人,形同孤儿,真的什么也没有,即便面对潮起潮落爱情,他们也无法掌控,孩童般淘气,耍脾气,过家家般谈着一场风花雪月般却极易融化成水气的爱情,消融的,便是他们过往的青春,感伤、游荡而凛冽。再度回望,了无所依,一切远遁如烟雾消散的梦。
2016、9、26
开场与《哨兵》相似,视野格局则不同;三段回忆的比重失调,但在最重要的第三环节中,融合进前两段铺设的细节,时间隧道管窥之感;依旧是拿手的碎片式影像,在尾声汇合,那段无可替代的感情,与曾经共同目睹过的柏林墙倒塌一样,是生命中完整无缺的爱与恨。
《现代艳情史》前传。不及《五月之后》张扬,又是一个敏感多情的文人在低诉,低诉生活中的性和情爱,青春和家庭。男欢女爱如何长存?捏扁拉长,赋予意义。在巴黎这个孤独世界里,找回自己的认同比找回一段失去的恋情还难。喜欢念信独白,魔幻主义元素和未经电视洗礼的爱书成痴的时代。
数部作品之后的德普莱钦拍出如此美好的一部青春片,就像是在重新开始。在他看来,童年时代的悲伤,少年时代的冒险,都不如青年时代的爱情难忘,虽然这大概是每个人的故事。“有没有人爱你胜过生命本身?我就是这样爱你的。”尾段可能有点破坏气氛,不过我完全不在意
青春若夏花般绚烂,爱若秋叶般静美。
青年小哥还不错。没看懂。
典型的新浪潮学院派,那点六七十年代的东西,玩的没玩没了。法国人要再这么捧着新浪潮留下的东西,早晚就是自寻死路,毫无活力可言。最严重的问题还是,法国观众仍然吃这套,明明就是用烂的老梗,还能博的一出眼泪来。
最喜欢青春期的邂逅,以及永失我爱的追悔莫及
有点怕看青春爱情片了……更像是一部文学作品,无拘束的放肆的爱,自我认知。法式美丽,但不知道看完留下了什么。@Ahrya Fine Arts by Laemmle 04/09/2016
怎么感觉像莫迪亚诺的小说,淡淡的忧伤无法抚慰,彷徨踌躇漂泊无依。一生都是沙滩人,穿梭城市与世界角落的幽灵。
妹妹分明很好看啊,兄妹两坐在家门口看自己哥哥被揍实在是太好笑了哈哈哈哈哈。
春天我想这样过,夏天我想那样过,秋天,冬天也一样
当一个男人人到中年之后,突然有一天明白了青春的意义,这样的青春片其实很有趣,和中国电影里老男人们的初恋情结差不多,只是法国人这次可以不用在乎三观问题,可以被初恋的幽灵打败,那个女孩从自己生命中消失不见了,自己如今才知道什么叫青春,什么叫遗憾,是什么样的童年经历造就了今天的遗憾。
福茂把这部片送到双周就是瞎!就是瞎!这种矫情而不说人话的台词,翻成中文之后,真是太美了,太美了(看英字估计不会给五星吧……)。啊这种蛮不在乎又燃烧殆尽的青春啊!电影化程度很高(啊忽然觉得我是不是没看懂[伊斯梅尔的幽魂]),新浪潮的“陈词滥调”跟冷战之交的时代背景有种极为美妙的共振,啊竟然看出感情来了真是不容易!
典型的新浪潮风格,像花儿一样柔软的法国男孩。本来觉得三段回忆都还不错,最后的epilogue一下倒了胃口。大叔,都几十岁了还这么撕?就像你当年没乱搞过一样~
追忆灿烂的年华
7.5。永远是在法国片里,浪荡、出轨、分分合合都那么合乎情理又美得心碎。看完太惆怅。
8.4 如今要彻底打破三幕叙事似乎能做的也只有像这样分章节了,同时还很难保证章节之间或是每个章节内的张力不是持续累加的,还有分屏、直视镜头的独白以及圆形的景框,或许你可以把它视作新浪潮的延续,但曾经的新浪潮从未有过这么好的青春片
好青春,好作死。有人说男主没有他说得那么爱她,我想了下,爱一个人,很容易陷入“我配不上TA”的状态,要么你会选择逃避,要么你会努力让自己更优秀以配得上TA,所以男主成了人类学家,失去了爱人。
年轻演员们都很好,看完想补三小时的正传去。【虽然戏份不多,但我真的好喜欢看到阿马立克啊,已经不知道审美是什么了
如流水一样挥霍的逝去青春,述说起来可能如流水账,但其中必有永驻心田的部分。有朝一日涌上心头,才是意义显露的时刻。用中国人的老话表述还是那句话:只是当时已惘然。